Le FRAPRU et ses groupes membres participent à la grève sociale du 1er mai

Montréal, le 1er mai 2015 – Le FRAPRU, l’ensemble de ses 28 groupes membres participants de Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saguenay, Rimouski ainsi que de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Montérégie, et plusieurs de ses membres associés, sont partie prenante de la grève sociale déclenchée au Québec, à l’occasion du 1er mai, Journée internationale des travailleurs et des travailleuses. Ils se joignent à un vaste mouvement de grève contre les politiques d’austérité du gouvernement Couillard qui implique quelque 850 organisations communautaires, féministes, syndicales et étudiantes partout au Québec.

Le FRAPRU et ses groupes membres participent à la grève, en suspendant toutes leurs activités régulières, en référant les demandes de service de locataires à la Régie du logement et aux bureaux des membres de l’Assemblée nationale et en participant à toutes sortes d’activités de mobilisation et de sensibilisation, incluant des actions de perturbation économique. 

François Saillant, coordonnateur de l’organisme, explique que « chaque jour, le FRAPRU et ses membres sont à même de constater les dégâts causés par les politiques d’austérité, y compris chez les personnes et les familles qui sont déjà les plus vulnérables ». Il cite comme exemples la coupe de moitié du financement de nouveaux logements sociaux opérée dans le dernier budget Leitão, de même que la succession de modifications visant à réduire le niveau de prestations déjà indécent accordé aux personnes assistées sociales. Il ajoute qu’ « en coupant dans les services publics, le gouvernement se décharge de ses responsabilités sur le dos d’organismes communautaires, dont ceux de défense collective des droits, qu’il sous-finance de surcroit ».

Le FRAPRU blâme le gouvernement Couillard pour avoir totalement ignoré les solutions budgétaires et fiscales mises de l’avant par plusieurs organismes et qui lui aurait permis d’éviter le saccage actuel des services publics et des programmes sociaux, en mettant davantage à contribution les banques et autres institutions financières, les entreprises pharmaceutiques et les contribuables à très haut revenu.

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