Paroles entendues lors des audiences

« Moi, j’veux vivre dans mon HLM toute ma vie. » Cri du cœur d’une locataire de HLM préoccupée par l’avenir du logement social quand les subventions versées actuellement par le fédéral arriveront à échéance.

« Des logements mal isolés, ça coûte cher d’hydro-électricité. »

« Je vois que vous êtes enceinte. Comptez-vous rester ici longtemps? » Question posée par un propriétaire.

« Attendre 10 ans pour une coop, c’est beaucoup trop long.  »

«  L’accessibilité universelle m’a redonné la liberté.  » Témoignage d’une personne à mobilité réduite qui demeure maintenant dans un immeuble pleinement accessible.

«  Le logement social, c’est ce qui m’a fait échapper à la rue.  » Témoignage d’une personne autrefois en situation d’itinérance.

«  Deux, trois ou quatre familles vivent dans la même maison parce qu’elles n’ont pas d’autre place où habiter. (…) Les enfants n’ont pas de place où faire leurs devoirs.  »Témoignage entendu à Kuujjuaq, dans le Nunavik.

«  Avoir froid, ne pas manger ce que tu veux, subir un stress, tout cela touche à la dignité, aux besoins les plus primaires.  »

«  Moi, j’ai deux enfants. Je vis chez l’oncle de mon chum avec six adultes. Je voudrais ma propre maison.  »Témoignage d’une membre de la communauté algonquine de Lac-Simon.

«  L’absence de choix m’a amenée à toujours baisser mes besoins.  »

«  Je passe à peu près 72 % de mon revenu en logement, pas chauffé, pas éclairé. Le gouvernement me dit d’aller dans les banques alimentaires. Le seul loisir que j’ai, c’est de prendre une marche avec mon chien. C’est tout ce que je peux me payer.  »

«  Je ne comprends pas pourquoi les propriétaires disent qu’ils n’ont pas d’argent. Quand ils changent une porte, ils nous chargent une augmentation, pis on reste avec l’augmentation. On la paie, la porte, pis pas juste une fois  !  »

«  Comment voulez-vous qu’on intègre les personnes handicapées à la société si ­elles n’ont pas accès à un logement  ? Pour avoir un logement accessible, soit on est chanceux, soit on se retrouve en résidence d’accueil ou en CHSLD ((Centre hospitalier de soins de longue durée.)) «  Moi, j’veux vivre dans mon HLM toute ma vie.  » Cri du cœur d’une locataire de HLM préoccupée par l’avenir du logement social quand les subventions versées actuellement par le fédéral arriveront à échéance.

«  Des logements mal isolés, ça coûte cher d’hydro-électricité.  »

«  Je vois que vous êtes enceinte. Comptez-vous rester ici longtemps  ?  » Question posée par un propriétaire.

«  Attendre 10 ans pour une coop, c’est beaucoup trop long.  »

«  L’accessibilité universelle m’a redonné la liberté.  » Témoignage d’une personne à mobilité réduite qui demeure maintenant dans un immeuble pleinement accessible.

«  Le logement social, c’est ce qui m’a fait échapper à la rue.  » Témoignage d’une personne autrefois en situation d’itinérance.

«  Deux, trois ou quatre familles vivent dans la même maison parce qu’elles n’ont pas d’autre place où habiter. (…) Les enfants n’ont pas de place où faire leurs devoirs.  »Témoignage entendu à Kuujjuaq, dans le Nunavik.

«  Avoir froid, ne pas manger ce que tu veux, subir un stress, tout cela touche à la dignité, aux besoins les plus primaires.  »

«  Moi, j’ai deux enfants. Je vis chez l’oncle de mon chum avec six adultes. Je voudrais ma propre maison.  »Témoignage d’une membre de la communauté algonquine de Lac-Simon.

«  L’absence de choix m’a amenée à toujours baisser mes besoins.  »

«  Je passe à peu près 72 % de mon revenu en logement, pas chauffé, pas éclairé. Le gouvernement me dit d’aller dans les banques alimentaires. Le seul loisir que j’ai, c’est de prendre une marche avec mon chien. C’est tout ce que je peux me payer.  »

«  Je ne comprends pas pourquoi les propriétaires disent qu’ils n’ont pas d’argent. Quand ils changent une porte, ils nous chargent une augmentation, pis on reste avec l’augmentation. On la paie, la porte, pis pas juste une fois  !  »

… La seule façon pour nous d’avoir accès à un logement adapté, c’est d’être accepté dans un logement social neuf qui se construit.  »

«  Mes enfants ont eu accès aux études supérieures parce que j’ai eu un HLM. Ça m’a permis d’avoir une vie décente, aussi.  »

«  L’électricité, ce n’est pas juste le chauffage. Se faire couper en plein mois de juillet, ça veut dire ne plus avoir de four, ni de frigo.  »

«  Certaines personnes qui immigrent ont vécu des guerres. Pour elles, les agents de la justice, de la police, ça leur fait très peur. Même entreprendre des recours en logement, ça fait peur.  » Témoignage d’une personne intervenant auprès des nouveaux arrivants expliquant pourquoi, même si ces personnes sont abusées, elles utilisent peu les recours de la Régie du logement.

«  We are humans ! We need a place to live ! We don’t need a box ; we need a home to grow our families ((«  Nous sommes des êtres humains. Nous avons besoin d’une place pour vivre. Nous n’avons pas besoin d’une boîte, mais d’une maison pour élever nos familles.  »)).  »Témoignage d’une Inuit de Kuujjuaq, âgée de 23 ans, qui attend un enfant.

«  Les familles immigrantes vivent des situations de logement qu’elles ne pensaient pas devoir affronter dans un pays comme le nôtre. Moi non plus, d’ailleurs…  » Témoignage d’une infirmière de la Maison bleue, à Montréal.

«  Pour exercer ses droits comme locataire, il faut être fait fort  ! C’est un vrai parcours du combattant, parsemé d’embûches.  »

«  Si je n’avais pas eu l’aide du communautaire, du Comité logement de Rimouski, je serais itinérant.  »

«  Le gouvernement fédéral, il a commencé à couper ses subventions. S’il continue, je vais aller où, moi  ?  »Question posée par une locataire d’une coopérative du Saguenay, en parlant de la fin des subventions fédérales aux logements sociaux existants.

«  Je vis en logement social. Je me sens privilégiée  ; je suis enfin bien. J’ai la paix, la tranquillité.  »

«  Ah  ! Il y en a des beaux appartements, mais je n’ai pas les moyens de payer 900 $ par mois  !  » Témoignage d’un locataire de Québec à la recherche d’un logement, sur leur prix inabordable dans les quartiers centraux de la Vieille Capitale.

«  Parce qu’on habite dans un HLM, on a pu offrir des activités à nos enfants.  »

«  Cette année, j’avais le choix entre me payer une paire de souliers ou des bottes d’hiver…  » Une locataire à faible revenu de Sherbrooke qui paie trop cher pour son logement.

«  Les enfants ne sont pas acceptés. On ne parle pas d’animaux  ! On parle d’enfants  !  » Dénonciation faite à Maniwaki contre les propriétaires qui refusent de louer à des familles avec enfants.

«  Appelle le Bon Dieu  !  » C’est ce qu’a répondu un propriétaire à une locataire de Sainte-Thérèse ayant une déficience intellectuelle qui se plaignait de l’insalubrité de son logement.

«  Mon logement n’est pas cher, mais il est tellement mal isolé. Ça coûte presque plus cher d’Hydro-Québec que de loyer…  » Témoignage d’une locataire monoparentale de la Rive-Sud de Québec qui a dû déménager dans un petit village pour trouver un logement qu’elle pouvait se payer.

«  J’ai habité dans ma voiture, avec une glacière dans l’auto, parce que je ne trouvais pas de logement.  »Situation dénoncée par un locataire de Sherbrooke racontant les effets de la pénurie de logement qui a sévi dans sa ville durant les années 2000.