Le Québec est enfin sorti de la pénurie de logements, mais les locataires en font encore les frais, affirme le FRAPRU

Montréal, le 16 décembre 2014 – « Même si l’offre de logements s’est nettement améliorée dans l’ensemble des régions métropolitaines du Québec, la très longue pénurie d’appartements qu’elles ont traversée a laissé des traces indélébiles sur le coût des loyers ». C’est en ces termes que François Saillant, coordonnateur du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), a commenté le Rapport sur le marché locatif publié, ce matin, par la SCHL.

Véronique Laflamme, responsable des dossiers de la région de Québec au FRAPRU, ajoute : « C’est la première fois depuis 1999 que le taux de logements inoccupés passe au-dessus de la barre de 3 % à Québec. Une pénurie d’une telle durée a contribué à en faire la région métropolitaine où le loyer est le plus élevé de la province. Il atteint maintenant 775 $ par mois, soit 51,7 % de plus qu’en 1999 ». Dans la région de Montréal, le coût moyen du logement a connu une croissance de 46,0 % en quinze ans. À Saguenay, elle a été de 41,1 %, à Trois-Rivières de 40,9 %, à Gatineau de 40,4 % et à Sherbrooke de 39,2 %.

Plus tard en matinée, le FRAPRU publiera un autre communiqué de presse contenant une analyse plus approfondie du Rapport sur le marché locatif de la SCHL.

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