La clé, c’est le logement social !

Pénurie de logements locatifs, flambée des loyers, discrimination, évictions malhonnêtes en vue de faire du profit, changements d’affectation de résidences pour ainés (RPA) : les ménages locataires sont toujours plus nombreux à vivre de l’insécurité résidentielle, dans des logements trop petits, trop chers, insalubres, inadaptés à leurs besoins, ou encore à rejoindre les rangs de l’itinérance.

LA CLÉ, C'EST LE LOGEMENT SOCIAL!

Afin de demander au gouvernement du Québec d’en faire une priorité, interpelons la ministre de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, et le Premier ministre, François Legault, EN COMPLÉTANT LE FORMULAIRE CI-BAS.

Alors que le gouvernement du Québec mène actuellement ses consultations pré-budgétaires, soyons nombreux et nombreuses à lui rappeler la nécessité de financer le logement social à la hauteur des besoins.


Affichez votre adhésion à la campagne :

  • En invitant votre entourage à interpeller la ministre : frapru.qc.ca/cle
  • En partageant la campagne sur les réseaux sociaux avec le mot clic #clelogementsocial 
  • En utilisant le visuel de la campagne comme signature courriel, ou l’affichant dans vos espaces de travail ou communs
 

FAITS SAILLANTS

  • Plus d’un ménage locataire québécois sur quatre pait trop cher pour se loger, compromettant la réponse à ses autres besoins essentiels tels que la nourriture, la santé, l’éducation, les transports, etc [1].

  • La pénurie de logements locatifs se creuse et s’est étendue à toutes les régions du Québec [2]. 

  • Le loyer moyen a encore augmenté 7 % cette année, atteignant 1 022$ par mois [3].

  • Le nombre de causes pour reprise a augmenté de 36,7% en deux ans, dont une grande proportion est malhonnête. Beaucoup d’évictions frauduleuses ne se rendent pas au Tribunal, étant donnée que des locataires subissent des pressions ou ne sont pas informés de leurs droits [4].

  • Les fermetures et les changements d’affectation de résidences pour aînés (RPA) se multiplient et rendent extrêmement précaires la situation de nombreuses personnes aînées. 

  • L’itinérance visible et invisible est en hausse dans toutes les régions.
  • En traitant le logement comme une occasion d’affaire plutôt qu’un droit, le marché locatif privé exacerbe les crises du logement vécues par les locataires.

  • La part du logement social au sein du parc locatif québécois a diminué pour la première fois de son histoire entre les deux derniers
    recensements, passant de 11,2% à 10,1%.

  • En offrant des logements répondant aux besoins des ménages locataires, à un prix qui respecte leur capacité de payer et en dmeurant la propriété des collectivités, le logement social représente la formule la plus complète et pérenne pour réaliser le droit au logement.

 
Pour en savoir plus, consultez notre « Dossier noir, logement et Pauvreté », basé sur l’analyse des données du dernier recensement de Statistique Canada.

Sources:
[1]
 Données du recensement de 2021, de Statistique Canada. Aussi gros soient-ils ces chiffres sont sous-estimés puisqu’ils sont basés sur les revenus de 2020, provisoirement gonflés par les mesures de soutien comme la Prestation canadienne d’urgence (PCU), mises en place par les gouvernements au début de la pandémie de COVID-19. Ils n’incluent pas non plus les personnes en situation d’itinérance, en hausse partout depuis. La situation est probablement bien pire aujourd’hui,  parce que depuis 2021 les loyers augmentent de façon effrénée.
[2] Rapport sur le marché locatif, de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), publié en janvier 2024
[3] Idem
[4] Rapport annuel de gestion 2022-2023, Tribunal administratif du logement, 2023.