La clé, c’est le logement social !

Pénurie de logements locatifs, flambée des loyers, discrimination, évictions malhonnêtes en vue de faire du profit, changements d’affectation de résidences pour ainés (RPA) : sans alternative, les ménages locataires sont toujours plus nombreux à vivre de l’insécurité résidentielle, dans des logements trop petits, trop chers, insalubres, inadaptés à leurs besoins, ou encore à rejoindre les rangs de l’itinérance.

LA CLÉ, C’EST LE LOGEMENT SOCIAL!

 

Afin de sortir durablement de la crise du logement, il est urgent que le gouvernement du Québec investisse dans le logement social, dans la perspective que sa part double au sein du parc de locatif, d’ici 15 ans. C’est le message que porte le FRAPRU dans le cadre de sa campagne La clé, c’est le logement social, lancée en septembre 2023. 

Pour faire entendre ses revendications dans le cadre de cette campagne, le FRAPRU compte talonner le gouvernement caquiste tout au long de son présent mandat jusqu’à obtenir gain de cause. Tournée, actions éclairs, manifestationscamp à Québec, téléphone rouge, actions régionales, sont ainsi prévues. 


POURQUOI DU LOGEMENT SOCIAL ?

Le logement social :

  • est de propriété collective ;
  • est sans but lucratif (c’est-à-dire qui ne cherche pas le profit) ;
  • a pour objectif de répondre en priorité aux besoins des locataires à faible et modeste revenus ;
  • permet des loyers moins chers lorsqu’il est adéquatement financé par les gouverne-ments ;
  • donne plus de pouvoir aux locataires sur leurs conditions de vie ;
  • existe sous la forme de logements publics (notamment les HLM), d’OSBL et de coopératives d’habitation.

 

Le logement social est une réponse à la crise du logement.  Il s’agit de la formule la plus complète pour réaliser le droit au logement, durablement.

 

ATTENTION AUX AMALGAMES: si le logement social est du logement abordable et hors marché, les logements abordables et hors marché ne sont pas forcément sociaux. De plus en plus, des groupes et des politiques, semblent évacuer le vocable «social».  C’est regrettable, le risque étant de faire disparaître la vocation sociale des logements collectifs qui visent en priorité à répondre aux besoins de personnes à plus faibles revenus. L’élargissement permis par le terme «hors marché» conduit à une perte des qualités qui font le logement social. Ultimement on peut aussi craindre que le logement hors-marché ne soit même pas à but non lucratif.

 
Pour en savoir plus sur la situation du droit au logement au Québec, le logement social et les solutions proposées par le FRAPRU, nous vous invitons à consulter sa brochure et ses fiches graphiques Mettre les bouchées doubles.