Droit au logement et crise climatique: même combat!

Lors du 39ème congrès du FRAPRU tenu en juin 2019, ses membres ont adopté que le FRAPRU appuie les mobilisations portant sur l’urgence climatique et que ses membres soient invités à y participer, notamment pour mettre en lumière ses conséquences sur les personnes les plus pauvres.

Dans cette perspective, les membres du FRAPRU sont invités à participer aux activités locales et régionales de la grève pour le climat prévues le 27 septembre 2019 et les groupes membres sont invités à consulter leurs instances en vue d’une participation à la grève du climat. Si la majorité de ceux-ci ont des mandats de grève, le FRAPRU sera également en grève.

En vue des mobilisations du 27 septembre 2019, le FRAPRU produit un premier dépliant d’information sur les liens entre crise climatique et droit au logement

Les canicules, sécheresses et catastrophes « naturelles » (ouragans, tornades, cyclones, inondations, orages violents, etc.) font des milliers, voire des centaines de milliers de victimes chaque année et détruisent des régions entières. Le réchauffement et la montée des eaux menacent la vie sous toutes ses formes. Cette crise menace les droits humains, dont le droit au logement !

Le Québec ne fait pas exception et comme ailleurs, ce sont les populations les plus précaires qui sont les plus vulnérables aux dérèglements climatiques.

Si cette crise environnementale touche en premier lieu les plus démunis, la lutte contre les dérèglements climatiques elle-même peut creuser les inégalités socio-économiques et priver certaines populations de leur accès aux droits culturels, économiques et sociaux si elle n’est pas entièrement pensée dans une perspective de diminution des inégalités. Et inversement, il restera vain du lutter contre les inégalités si dans le même temps, on ne fait rien pour assurer la transition écologique.

La crise environnementale accentue fortement la crise du logement qui sévit au Québec. Les logements sont endommagés mais les ménages précaires se voient contraints d’y habiter par absence d’alternative saine. Les logements insalubres, humides, mal isolés, infestés font augmenter les factures des locataires et les exposent à des problèmes de santé été comme hiver.

Tandis que le droit au logement des ménages à faible revenu est menacé par les dérèglements climatiques, les décisions politiques prises pour lutter contre ces phénomènes ne tiennent pas compte de leurs besoins et contribuent à les précariser encore davantage.

Pour en savoir plus, lisez le dépliant