Revendications face à Québec

Pénurie de logements sociaux, crise d’abordabilité, rénoviction, augmentation fulgurante de l’itinérance: une crise sévère s’installe au Québec. Pourtant, le gouvernement caquiste s’obstine à ne pas y répondre adéquatement. 

En dépit de quelques avancées obtenues grâce à la mobilisation des locataires, des comités logement et de leurs regroupements, aucun programme dédié au logement social n’est en place. Pire, le gouvernement semble utiliser la crise comme prétexte pour se désengager du financement du logement social en sous-traitant à des acteurs privés (fonds fiscalisés, philanthropes). 

Or, pour sortir durablement de la crise, la clé, c’est le logement social ! En plus de mieux encadrer le marché privé, il est urgent que le gouvernement assume ses responsabilités en finançant le logement social à la hauteur des besoins. 

C’est pourquoi le FRAPRU lui demande de doubler le nombre de logements sociaux au sein du parc locatif, d’ici 2040. Pour se faire, le gouvernement du Québec doit: 

1

 réaliser et financer au moins 10 000 nouveaux logements sociaux par année, sous forme d’OSBL, de coopératives d’habitation et de logements sociaux publics, autant en construction neuve, en recyclage de bâtiments et par l’acquisition et la socialisation de bâtiments résidentiels locatifs.

2

 

se doter d’un ou de plusieurs programmes de logements sociaux:

  • complets, pérennes et dédiés au logement social;
  • permettants un dépôt de projets en continu;
  • comprenants :
    • un programme HLM
    • un programme québécois d’acquisition de logements locatifs privés pour les transformer en logements sociaux. 

Pour en savoir plus sur la situation du droit au logement au Québec et les solutions proposées par le FRAPRU, nous vous invitons à consulter sa brochure et ses fiches graphiques Mettre les bouchées doubles.